Il faut lire et relire le Peter Pan de J.M. Barrie, un livre à mille lieues des versions édulcorées. Le texte est vif, ironique, caustique parfois. On découvre une Wendy féministe, un Peter peu assuré, pathétique à force d’être «gai, innocent et sans cœur ». Et l’on apprendra que les hirondelles nichent sous les toits, au-dessus des fenêtres entrouvertes, pour puiser dans les histoires racontées aux enfants, le soir au bord du lit, la force nécessaire à leurs grandes migrations.